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1-Feminicide:

149 femmes tuées - 2019 a battu un record : c’est 29 victimes de plus qu’en 2018.

Le 28 octobre 2019, on comptait déjà 108 femmes assassinées par leur mari compagnon ou ex mari ou ex compagnon. Le 18 décembre, on en était à 122. On avait déjà largement dépassé à cette date, le "quota" de 2018 !
Décidément, on peut compter qu'une femme est assassinée en France tous les trois jours par un homme qui s'en croit le propriétaire perpétuel.
Même séparé ou divorcé, cet homme se donne un droit sur la femme dont il est séparé. La présence de ses propres enfants ne le retiendra pas.
C'est donc dire que le sacrifice des enfants innocents de tout est une façon d'atteindre la mère. Ce n'est pas l'amour fou ou la jalousie, le mobile de ces assassinats, mais le sentiment d'un droit de la propriété violée.
Quand la femme refait sa vie, le nouveau compagnon peut craindre d'être épié, suivi, menacé ou assassiné, même longtemps après la séparation.
Bien souvent, la femme victime d'un meurtre avait déjà signalé la violence de son conjoint.
Souvent aussi, cet homme avait déjà eu maille à partir avec la justice pour des actes de violence.
Il y a les femmes tuées, mais beaucoup de femmes sans être tuées sont laissées en très mauvais état, gravement blessées par un coup de couteau, une défenestration ou une tentative d'étranglement.
Le profil des auteurs de ces violences ne désigne pas l'alcoolisme, mais le fort sentiment de frustration d'un égo dominateur humilié qui n'accepte pas la séparation et la révolte d'une compagne qui n'en pouvait plus de violences répétées. C'est en pleine lucidité que leur rage explose.
La police n'est sans doute pas formée à évaluer la situation. La future victime après sa plainte retourne à son domicile sans aucune protection.
Ce n'est pas souvent que la femme puisse compter sur un signalement de la part de ses voisins ; ils craignent à leur tour des représailles. ( C'est le "de quoi que j'me mêle ?" ) Quand un voisin témoigne après les faits, il risque d'être poursuivi pour sa non asistance. La société semble prendre une nouvelle conscience de la situation sous la poussée des associations féministes. Des mesures d'éloignement seront prises et on veillera à ce qu'elles soient respectées grâce au bracelet électronique.
Voici les grandes lignes des dispositions qui seront prises ou renforcées :
-1000 nouvelles places d’hébergement et de logement temporaires à partir du 1er janvier 2020
-250 nouvelles places seront créées en 2020 dans les centres d’hébergement d’urgence pour des mises en sécurité immédiates.
La priorité donnée au Logement d’abord avec la création de 750 places bénéficiant de l’allocation de logement temporaire (ALT1).
-Accès des femmes victimes de violences à la garantie Visale (garantie locative)
- Protéger les femmes victimes de violences en les éloignant réellement de leurs agresseurs
-Mise en place d’un dispositif électronique anti-rapprochement dans les 48 heures
Le bracelet électronique est posé sur la personne de l’auteur avec localisation GPS ; la victime est dotée d’un récepteur.
Lancement d’un audit de 400 commissariats et gendarmeries
-Généralisation de la possibilité de déposer plainte dans les hôpitaux
-Protéger la mère et ses enfants en limitant l'exercice de son autorité parentale par le père violent.
- Possibilité pour le juge pénal de suspendre ou d’aménager l’exercice de l’autorité parentale
- Suspension de plein droit de l’autorité parentale en cas de féminicide dès la phase d’enquête ou d’instruction
En attendant la mise en oeuvre effective des nouvelles mesures annoncées, au moins une femme sera tuée le mois prochain ; c'est à craindre !
-www.solidaritefemmes.org › appeler-le-3919

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