1-La pollution pourrait bien nous tuer tous

De temps en temps, lorsqu'il n'y a pas d'autres nouvelles ou quand l'alerte est grave, on nous fait un petit article sur la pollution dans les villes et les risques pour la santé. Dans le même temps, on se félicite du résultat des ventes de voitures, et la construction automobile est considérée comme la locomotive de l'activité économique.
On pleure quand les ventes d'automobiles et de camions fléchissent.
On prend des mesures ponctuelles de limitation ; on pénalise et on culpabilise ceux qui ne peuvent pas renouveler leur véhicule en les poussant à acheter une voiture neuve qui pollue bien entendu beaucoup plus à 150 km/h qu'une vieille voiture à 50 km/h munie de sa vignette de contrôle : Bonne conscience au service de la pollution !
Le fait est là : la pollution automobile est un facteur important de la pollution des villes et de la production de gaz à effet de serre. On ne va pas redire que ces gaz sont responsables de toutes les maladies cardio-vasculaires, l'asthme et tout le cortège des maladies respiratoires. Mais on peut affirmer que le mauvais état de l'air provoque des morts et l'aggravation de toutes les maladies liées à un mauvais environnement.
La diminution sévère de ces gaz à effet de serre aurait un effet immédiat dans les principales villes comme Sao Paulo, Brasilia; Mexico City; Santiago, New York City Paris, Londres et les principales capitales européennes.
Cette mesure sauverait au moins 100 000 vies dans les 20 prochaines années selon certaines estimations fondées. La vie de millions de gens s'en trouverait allongée et en tout cas dans un meilleur état de santé. Un peu plus de bonheur, et beaucoup d'économies pour les individus et le budget des états.
On citera encore le dioxyde de carbone et l'ozone qui a un effet sur les radiations solaires.
L'effet est assurément à long terme mais chaque jour cependant, des gens meurent prématurément dans une crise d'asthme ou un désordre cardiaque.
On ne peut pas quantifier exactement l'effet du désastre sur la santé, mais lors des pointes de pollution un grand nombre de personnes pâtissent à différents degrés de la pollution. A différents degrés, elle provoque des maladies ou en aggravent les effets.
Ce qui est un fait, c'est qu'on ne discute plus pour savoir si oui ou non l'effet de serre et la pollution existent ; le débat est de savoir comment contrôler la catastrophe à défaut de pouvoir y mettre un terme.
Mais fait-on véritablement les efforts financiers et technologiques d'une telle entreprise ? Chacun est-il décidé à accepter le sacrifice de reconsidérer ses habitudes ?
Il y a une réorientation diamétrale que les pouvoirs publics et le public ne sont pas décidés à mettre en œuvre.
La pollution a de beaux jours devant elle, et les belles voitures qui font rêver commenceront à nous donner des cauchemars.

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